Fin janvier 1989, j’accompagnais mon père à l’hôpital pour une nouvelle hémorragie nasale. C’était exactement un an avant sa mort. Pendant qu’un urgentologue s’occupait à lui brûler des veines nasales afin de cautériser définitivement une petite plaie ouverte, je me rendis à la cafétéria pour y boire un café. À une table voisine, deux infirmières avec qui je sympathisai aussitôt, me racontèrent, encore sous le choc, une bien triste histoire. Le soir de Noël précédent, l’une de leur collègue avait remarqué un homme âgé assis depuis plus de deux heures à l’urgence. Comme c’était un soir très occupé, il fut oublié. Vers 22 heures, l’homme était toujours assis à la même place, comme statufié. L’infirmière de garde s’approcha avec l’urgentologue de nuit et se mit à le questionner. Sans un mot, ce dernier leur tendit un papier avec un nom et un numéro de téléphone. Suspectant une sordide histoire, le médecin signala le numéro et fut estomaqué par la conversation qui s’ensuivit. Son interlocuteur était le fils de l’homme abandonné à l’urgence. Le fils en question, expliqua qu’il ne voulait plus s’occuper de son père en perte d’autonomie et qu’il voulait vivre sa vie. Fin de la conversation ! Récemment, un couple de personnes âgées, des nonagénaires lucides et autonomes, me narrait leurs relations avec leur fille unique. Celle-ci, sous n’importe quel prétexte ne cesse d’affirmer : J’ai ma vie à vivre. Je veux vivre ma vie. Alors : • Quand elle reçoit ses parents à dîner, au bout de deux heures ils doivent partir car Madame reçoit des amis. • En voyage, ses parents doivent communiquer avec les amis de Madame, s’ils ont un message urgent pour leur fille. • Elle est très dure en parole et affirme à sa mère qu’elle préfère la présence de voisines que la sienne. Heureusement, elle rend de menus services à ses parents, qui lui pardonne tout. C’est leur fille. Je veux vivre ma vie, signifie que je ne vie pas dans le présent mais dans un futur proche. Que je nourris des attentes que le présent ne peut me donner. Cela engendre de perpétuelles frustrations : • Personnelles • Professionnelles • Sexuelles • Financières et autres Quand vous êtes frustré, il est normal de rechercher des boucs émissaires ou des souffre-douleurs à vos insatisfactions. L’enfer c’est les autres et jamais vous. Vivre sa vie ne signifie pas, bien au contraire, de renoncer à certains devoirs et à ses responsabilités. Je ne parle pas ici de sacrifier votre vie mais bien de vivre sereinement et de façon équilibré. De respecter la perte d’autonomie de ses parents ou de vieux amis et voisins. Ne pas laisser tomber ou fuir un collègue ou une amie qui perd son emploi ou qui sombre dans la dépression. Si vous voulez vivre pleinement votre vie, vous devez affirmer : Je vis pleinement ma vie. Ma vie est pleine de merveilles aujourd’hui. Assumez vos échecs, vos réussites tout en respectant les autres dans leurs différences et leurs faiblesses dues à l’âge ou à une santé, physique ou mentale, fragile. Alors, vous pourrez affirmer : Aujourd’hui, je dis OUI à la Vie ! Comme toujours, j'ai beaucoup de plaisir à lire vos commentaires. N'OUBLIEZ PAS DE VOUS INSCRIRE À MA NEWSLETTER ! Pour devenir partenaire de mon blog vous devez : 1. Insérer ce lien sur votre site : http://alchimie.afrikblog.com 2. M’envoyer votre lien via mon courriel : jocelyne.choquette@sympatico.ca 3. Celui-ci sera insérer après mon acceptation. Bonheur, Réussite, Succès, Richesse, Amour et Abondance pour 2009 Jocelyne Choquette, BAA Consultant, coach et entrepreneur, Bien-être et communication. Pour plus d’informations : 514. 336. 7441 jocelyne.choquette@sympatico.ca http://alchimie.afrikblog.com © Jocelyne Choquette 2008.